LEFI : Le débat animé autour de la proposition pour l'estimation fiscale des biens immobiliers à Genève
La droite politique à Genève fait une proposition visant à soulager les propriétaires immobiliers en réduisant l'impôt sur la fortune et en augmentant la valeur fiscale des biens immobiliers. Cette proposition, soumise au vote des Genevois le 18 juin, suscite des débats passionnés quant à son impact sur l'équité fiscale et l'accès au logement. Cet article examine les principaux éléments de cette proposition et explore les arguments des partisans et des opposants.
Une réponse à un problème persistant
La proposition soutenue par la droite genevoise vise à résoudre un problème persistant dans le canton depuis des décennies. En raison de l'absence d'estimations fiscales complètes depuis 1964, la valeur fiscale des propriétés est souvent largement sous-estimée par rapport à leur valeur réelle. Cela crée une disparité entre les anciens et les nouveaux propriétaires, ces derniers payant davantage d'impôts pour des biens similaires. Afin de remédier à cette situation, la proposition propose une augmentation de 12% de la valeur fiscale des propriétés, compensée par une réduction de 15% de l'impôt sur la fortune.
Mettre à jour les évaluations fiscales
Il est essentiel de mettre à jour les évaluations fiscales pour refléter la réalité actuelle du marché immobilier. Les partisans de la proposition soutiennent également l'introduction d'un mécanisme d'indexation automatique liant la valeur des biens immobiliers à l'indice des prix à la consommation.
La voix de l'opposition
Cependant, la gauche défend une initiative concurrente qui vise à renforcer la progressivité de l'impôt sur la fortune et à introduire un impôt sur les grandes fortunes. Elle affirme que la proposition de la droite favorise les propriétaires immobiliers les plus aisés et ne prend pas en compte les problèmes d'accès au logement et d'inégalités sociales.
Débats animés à Genève
La proposition de la droite genevoise visant à soulager les propriétaires immobiliers en réduisant l'impôt sur la fortune et en augmentant la valeur fiscale des biens immobiliers suscite des débats animés à Genève. Les partisans soutiennent que cette mesure permettra de résoudre les inégalités fiscales existantes et de mettre à jour les évaluations des biens immobiliers. Ils soulignent également la nécessité de réduire le fardeau fiscal sur les petits propriétaires. Cependant, les opposants, en particulier la gauche politique, critiquent cette proposition en la jugeant favorable aux propriétaires immobiliers les plus riches et en mettant de côté les problèmes d'accès au logement et d'inégalités sociales.